En France un repas ne consiste pas seulement à se nourrir mais représente un art de vivre… C’est à cela que se sont préparés 28 jeunes réfugiés qui ont reçu le 6 février leur premier diplôme français au Centre européen des professions culinaires à Paris.
Ainsi 14 futurs bouchers et 14 futurs responsables de rayon on achevé leur formation autour du triptyque savoir-être / métier / immersion professionnelle.
C’est la start-up sociale Wero qui a piloté leur formation, parrainée et financée notamment par l’opérateur de compétences Opcommerce, Pôle emploi et la mairie de Paris, en partenariat étroit avec Monoprix, Wintegreat et le Ceproc. L’étape suivante est le contrat de professionnalisation d’ores et déjà offert à la grande majorité d’entre eux. Certains se sont même vus offrir des CDI mais préfèrent sagement terminer leur contrat en alternance.
Le Bilan ?
- D’abord humain : les responsables de magasin ne tarissent pas d’éloges sur l’ardeur au travail de ces jeunes réfugiés, arrivés toujours à l’heure en pleine grève des transports et au comportement impeccable.
- Bilan technique : les opérateurs savent désormais qu’il est préférable de procéder le plus tôt possible à l’évaluation de la maîtrise du français et la connaissance – même minimale – du milieu professionnel.
La Diair, qui a vu grandir Wintegreat et Wero, mesure le chemin parcouru pour déployer ces projets : ingénierie, financement, réactivité…
Le mérite de tous ceux qui ont contribué au projet est grand et viendra enrichir les enseignements pour simplifier et accélérer l’insertion professionnelle des réfugiés qui devrait atteindre en 2020 son rythme de croisière.