À l’occasion de la journée mondiale de la santé du 7 avril, la Diair a réalisé deux entretiens avec des acteurs du monde de la prise en charge de la santé mentale, qui insistent sur la nécessité de la prise en charge de la santé mentale pour les personnes réfugiées : François Lair, psychiatre au sein de l’équipe mobile psychiatrie précarité (EMPP) du Nord-Est de Paris ; et Elyas Mouhoubi, praticien en bien-être et président fondateur de l’association Système Bien-Être.
La santé mentale est souvent mise de côté alors que les personnes réfugiées sont principalement touchées durant leurs parcours migratoires et à leur arrivée en France : quatre ans après leur admission au séjour en France, un immigré sur quatre déclare avoir des symptômes dépressifs (chiffres 2022 de l’enquête Elipa 2).