Depuis 2018, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 24 janvier Journée internationale de l’éducation, afin de célébrer et mettre en lumière le rôle de l’éducation pour la paix et le développement. Cet évènement est l’occasion pour la DIAIR de rappeler l’importance de l’éducation dans les parcours d’intégration des personnes réfugiées et de revenir sur les dispositifs actuellement mis en œuvre.
Écoles, universités, centres de formation… : les lieux d’accès au savoir permettant, notamment, l’apprentissage de la langue ou l’obtention d’un diplôme sont nombreux. Ils illustrent l’importance de l’éducation en tant que lieu d’intégration sociale, de vivre ensemble entre élèves et enseignants. C’est au sein de ces lieux et grâce à l’implication des communautés pédagogiques que s’opèrent la scolarisation des jeunes enfants réfugiés (notamment dans les UPE2A) ou encore la possibilité pour les étudiants en exil de reprendre leurs études (par exemple, dans les DU Passerelle proposés à l’université).
Favoriser l’accès à l’enseignement supérieur pour les personnes réfugiées
Aujourd’hui, 6 % des réfugiés ont accès à l’enseignement supérieur, contre seulement 1 % en 2019. Ce chiffre est inférieur à la moyenne globale des inscriptions dans l’enseignement supérieur chez les non-réfugiés, qui est de plus de 40 %. Le HCR a fixé pour objectif « 15by30 » qui vise à s’assurer que 15% des jeunes réfugiés, femmes et hommes, soit quelque 500 000 étudiants au total, puissent accéder à l’enseignement supérieur d’ici 2030.
Les enjeux à venir pour atteindre cet objectif porteront, notamment, sur l’amélioration des dispositifs d’orientation vers les études supérieures pour les personnes réfugiées, l’adaptation des formations et services actuellement existants aux étudiants en exil.
En savoir plus sur les actions mises en œuvre en faveur de l’éducation des personnes réfugiées :
Dispositifs dédiés à la reprise d’études (lien)
- Reprise d’études via les DU Passerelle
- Le Programme PAUSE : chercheurs et doctorants en exil
Dispositifs de reconnaissance des diplômes et qualifications professionnelles (lien)
- Attestation de comparabilité (France Éducation International / Centre Enic-Naric)
- Passeport européen pour la qualification des réfugiés (EQPR)
D’autres actions relatives à la formation professionnelles (VAE, Bilan de compétences, français langue professionnelles) sont également mises en œuvre. (voir sur Réfugiés.Info).
Une journée dédiée aux filles et femmes afghanes
Pour l’année 2023, l’Unesco dédie cette journée aux jeunes filles et femmes afghanes privées d’école. A ce titre, la Directrice générale de l’UNESCO – Audrey Azoulay – a rappelé la situation vécue par la communauté afghane.
À l’occasion de la Journée internationale de l’éducation 2023, l’UNESCO publiera également un rapport mondial, intitulé « 2023 SDG4 Scorecard » qui évalue la vitesse de progression des pays dans la réalisation de leurs critères nationaux relatifs à l’Objectif de développement durable 4 (une éducation de qualité).