Alain Régnier, Délégué interministériel, s’est rendu le vendredi 7 Septembre dans le département du Lot et le lundi 10 septembre dans celui, voisin, de la Dordogne. Avec des représentants des services de l’Etat, des élus et des associations, il a eu l’occasion d’avoir un dialogue constructif et au plus près du terrain afin de nourrir l’action de la Délégation.

Après une audience avec la Cimade pour évoquer les difficultés d’accès aux droits des réfugiés, le Préfet Régnier a rencontré au cours de la journée les services de l’Etat, les élus locaux mobilisés, des réfugiés en colocation avec de jeunes français et des familles réfugiées. Département rural, le Lot accueille 12 familles réinstallées dans des villages. Si l’intégration sociale par la rencontre avec la société française et l’apprentissage de notre langue sont des succès, l’insertion professionnelle et les questions de mobilité, nécessitent en revanche de trouver des solutions innovantes. Le Lot s’est proposé pour tester des réponses pratiques aux difficultés rencontrées par les familles réfugiées installées en zone rurale.

Le lundi, Alain Régnier a été accompagné par la Préfète de la Dordogne, Mme Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, pour différents rendez-vous au cours de la journée. Tout d’abord, à Clairvivre où des personnes réinstallées en provenance de l’Afrique subsaharienne vivent 4 mois, dans l’attente d’un logement pérenne. Là, au milieu des paysages périgourdins, des équipes dévouées les accompagnent dans l’ouverture des droits, la scolarisation des enfants, l’accès à l’emploi, l’apprentissage du français, etc. Ca a été une nouvelle occasion pour le délégué interministériel de rencontrer acteurs et publics. Ensuite, un déjeuner républicain aux côtés des élus puis un comité de pilotage avec les associations et les administrations a permis de confirmer la culture de l’accueil du département mais aussi de soulever plusieurs défis : le suivi des troubles psychologiques à améliorer, la mobilité qui est là aussi un enjeu majeur d’intégration dans les zones rurales, ou la mobilisation des bailleurs privés qui est à construire.

Ces deux nouvelles visites de terrain viennent dans la suite du « tour de France » entamé par le Diair dès sa prise de fonction, et s’inscrivent dans une démarche de « mobilisation des territoires » en faveur de l’accueil des personnes réfugiées, qui se poursuivra tout au long de l’année. Les prochaines « étapes » prévues sont Nantes, Marseille, Grenoble, Clermont-Ferrand, Toulouse, Evry, Rennes, Lille, Montpellier, Amiens, Pau, Lyon ….

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