La Diair en vidéo

Bonjour à tous je suis Alain Régnier le délégué interministériel pour l’accueil à l’intégration des réfugiés je voulais revenir avec vous sur la gestion française de l’accueil des ressortissants Ukrainiens depuis le mois de mars dernier dire tout d’abord que la situation est a été et reste extraordinaire par rapport aux crises que nous avons rencontré ces dernières années je prendrai la comparaison avec la crise de 2021 sur l’accueil des ressortissants afghan pour ce qui est de la France donc nous avons accueilli en 2021 près de 4000 afghans qui sont quasiment tous arrivés dans un point unique qui est l’aéroport Charles de Gaulle à Roissy pour ce qui est des Ukrainiens nous avons été confrontés à une arrivée sur l’ensemble du territoire par tous les côtés du de l’Hexagone national et donc nous avons pris le choix dès le départ d’une gestion décentralisée de l’accueil des ressortissants ukrainiens en formant un couple entre les collectivités locales et les représentants les préfets qui sont les représentants de l’État en France avec cette approche décentralisée nous avons mis en place des hubs qui ont permis aux Ukrainiens de pouvoir bénéficier dans un lieu unique d’accueil de l’ensemble des services administratifs qui a permis de traiter rapidement leur ouverture de droit et l’attribution de la déclaration de la protection temporaire nous avons donc pu nous rendre compte de l’intérêt qui avait à accueillir donc et à mobiliser sur un point d’accueil unique l’ensemble des services ensuite avec les collectivités nous avons proposé un hébergement citoyen sur les 100 000 ressortissants Ukrainiens qui sont arrivés en France plus de 50000 ont bénéficié de propositions d’hébergement citoyen ce qui est sans précédent et qui nous a fallu organiser là aussi avec les mères avec les collectivités locales de manière à garantir que cet hébergement citoyen se ferait dans des bonnes conditions d’accueil à la fois parce que le logement proposé deux verres remplir un certain nombre de critères et que on ne s’improvise pas hébergeur donc nous avons pu réaliser plusieurs dizaines de milliers de mise en relation qu’il a aussi vont nous permettre durablement de développer ce segment de l’hébergement citoyen pour l’accueil des migrants en France qui n’avaient été que peu développé même s’il avait démarré avec la crise syrienne en 2015-2016 nous avons ensuite travaillé avec les associations je voudrais citer la Croix Rouge avec laquelle nous avons engagé un partenariat étroit pour délivrer dans des bons alimentaires des vêtements que des chèques qui permettaient aux ressortissants ukrainien de pouvoir en attendant le bénéfice de l’allocation qu’il aurait été attribué cette allocation vous pouvez mettre jusqu’à 40 jours donc nous avons avec la Croix-Rouge montée un dispositif qui permettait de donner des moyens financiers et monétaires pour que les personnes puissent acheter tout simplement le nécessaire pour vivre nous avons également travaillé avec les entreprises et très rapidement nous avons eu plusieurs dizaines de milliers de propositions d’emplois pour les Ukrainiens qui avec la protection temporaire peuvent travailler sans autorisation de travail donc tout ça c’est co-construit au niveau territorial de manière à organiser la meilleure adéquation entre les personnes présentes leur profil nous avons essentiellement accueilli des familles avec enfants et nous avons essayé donc de trouver pare que c’est ce que souhaitait les personnes très rapidement un emploi correspondant à leurs aspirations la majorité d’entre elles nous disons avec force qu’elle ne voulait pas vivre de prestations sociales et qu’elle voulait travailler donc je fait pour conclure que la réussite de cette opération alors même si nous sommes un pays plus éloigné que d’autres pays européens et en ce sens donc nous avons accueilli moins demonde mais néanmoins nous pouvons préciser que la qualité de cette coopération entre l’État les collectivités les entreprises la société civile les citoyens et les organisations non gouvernementales ont permis de faire face en quelques jours à la situation et au niveau national la mise en place d’une commission interministérielle de crise a permis la gestion avec tous les ministères de traiter toutes les situations un peu particulières et de d’organiser d’une manière sécurisée l’accueil des ressentisiens et pour terminer nous avons également organisé une bonne information vis-à-vis de désukrainiens en créant une plateforme numérique dès la deuxième journée du début du conflit qui s’appelle pour l’Ukraine et qui permis aux citoyens ne s’enregistrer pour l’hébergement aux entreprises de proposer des emplois et aux collectivités locales de s’inscrire dans cette démarche d’accueil avec un fait aussi important c’est que nous avions une communauté ukrainienne déjà présente en France même si elle a été plus modeste que dans d’autres pays et que nous avons co-construit ce site cette plateforme numérique avec la communauté ukrainienne voilà en quelques mots le retour d’expérience sur la gestion de la crise ukrainienne.


EU Regions Week - Témoignage vidéo d'Alain Régnier

À l’occasion de la Semaine Européenne des Régions et des Villes, le délégue interministériel Alain Régnier est intervenu en vidéo lors de la session : Unir nos forces : un dialogue multipartite sur les initiatives favorisant l’intégration locale des réfugiés .

on aura toujours besoin de lieux de convivialité de moments de convivialité de partage et partager autour d’un repas c’est essentiel l’impact de cette crise sanitaire a été multiples bien évidemment le problème de l’ isolement on a comme pour d’autres publics vulnérables pris conscience de cette question on a aussi perdu beaucoup d’opportunités professionnelles puisqu’on avait un grand nombre de projets d’insertion professionnelle avec des acteurs économiques divers et variés les formations n’ont pas pu se tenir et les emplois donc n’ont pas été au rendez vous mais il ya eu aussi de nouvelles opportunités dans de nouveaux métiers c’est à dire des métiers de la sécurité la protection de l’aide à la personne et puis on a aussi constaté l’importance des populations migrantes réfugier dans le secteur sanitaire et social et en particulier les hôpitaux pour la belle gamelle et mais je pense que c’est une initiative qui est tout à fait adapté par rapport à la problématique de l’insertion des populations vulnérables et en particulier les populations migrantes puisque c’est le sujet qui me préoccupe est que cette initiative est aussi l’expression de la capacité de personnes de la société civile qui sont pas forcément des professionnels de l’insertion de prendre leurs responsabilités et de ne pas tout attendre j’errais de l’état ou des acteurs publics si je suis là aujourd’hui c’est justement pour reconnaître ces initiatives et les valoriser donc à la fois par les réseaux sociaux mais aussi aujourd’hui je viens de passer une commande à la belle gamelle de livraison de 50 repas deux fois par jour pour des populations qui sont arrivés l’afghanistan que la france va protéger pendant plusieurs mois donc voilà un cas très concrets qui illustrent comment la belle gamelle peut participer avec les pouvoirs publics un meilleur accueil des populations migrantes en france la capacité de création de nouvelles initiatives c’est pour moi enthousiasmant et ça méritait tout nous


"Travailler ensemble pour l'accueil et l'insertion" - Alain Régnier

Partager autour d’un repas, c’est essentiel. Alain Régnier est préfet délégué interministériel et chargé de l’accueil et de l’intégration des réfugiés. Dans cette vidéo, il nous parle de cas concrets qui illustrent comment Label Gamelle peut participer…

La délégation interministérielle a été créé en 2018 elle a pour objectif d’organiser l’accueil et l’intégration des réfugiés en france à peu près trente cinq mille personnes par an et l’objectif c’est de leur permettre d’apprendre le français de se loger et d’accéder à un emploi est également à toutes les activités culturelles citoyenne et sportive et à la vie de la cité tout simplement lien entre entre l’échec et la délégation interministérielle je les ai proposé dès ma nomination c est de participer à l’insertion professionnelle des réfugiés donc depuis 2018 ça fait trois ans et aujourd’hui donc on va renouveler cette convention les geiq sont engagées dans un certain nombre de secteurs d’activité dans le recrutement et la formation de réfugiés qui sont en france donc ça me paraissait tout à fait naturel que les geiq soient des partenaires de première ligne de l’intégration des réfugiés en france l’enjeu de l’intégration c’est l’enjeu de l’autonomie et de la place des créfugiés dans la société française ce que constate l’ensemble des entreprises les geiq et les autres c’est la motivation des personnes réfugiés qui ont traversé de nombreuses épreuves et ce sont donc des salariés extrêmement investis dans leur travail donc on va avec l’autonomisation avec l’emploi leur permettent de se loger plus facilement puisqu’ils auront des revenus d’être plus autonome dans la société française et donc à terme puisque l’immense majorité d’entre eux ne pourra pas retourner dans leur pays d’origine de devenir français ce qui est le cas au cours des dix années dans lesquelles ils sont présents en tant que réfugié à un grand nombre d’entre eux sollicitent la nationalité française lesjak permettent aussi contribuer à cette intégration par les changes qui lie à l’intérieur d’un jacques c’est à dire que la langue est un élément central et le bain linguistique dans l’entreprise et pour moi tout aussi important que les cours qui sont proposées dans le cadre de ce qu’on appelle l’office français de l’immigration et de l’intégration ofii qui propose 200 heures qui peut aller à 400 et 600 heures donc la rencontre avec des salariés français d’autres collègues de travail ça permet aussi de changer la représentation qu’on peut se faire des parcours des réfugiés en france dans une société qui a plutôt peur des migrants en général


Les Geiq, engagés pour l'insertion des réfugiés - Interview d'Alain Régnier

Interview d’Alain Régnier, Délégué interministériel chargé de l’accueil et de l’intégration des réfugiés.

Les grandes lignes c’est l’apprentissage du français la clé c’est pour l’intégration c’est de maîtriser notre langue or aujourd’hui on était sur un volume horaire d’apprentissage de 200 heures donc on va passer à 400 voire 6 on voit
aussi travaillé pour les personnes qu’on appelle non non lecteurs noscript heures c’est à dire des personnes qui n’étaient pas scolarisés dans le pays d’origine on va aussi en deuxième axe mobiliser les capacités des personnes c’est-à-dire le pad dans des offres de dispositifs mais de réfléchir avec la personne est l’élaboration d’un projet de vie en france dont la dimension professionnelle et donc à partir de là on va prendre du temps pour construire ce projet mobiliser les entreprises mobiliser les réseaux d’acteurs est en fuite on va le troisième grand axe et on va retravailler la question de la mobilisation de la société civile pour intégrer les personnes donc ça veut dire par exemple que jusqu’à présent on faisait un film qui présente l histoire de france on vous parlait de clovis on vous parlait de l’est dit villers cotterêts des choses qui pour quelqu’un qui arrive dans notre pays n’ont aucun sens voilà donc plutôt ce qu’on va faire c’est plutôt dire on va vous proposer d’aller un conseil municipal on va vous proposer de visiter la ville de voir avec un monument une église un château c’est quoi l’histoire de notre pays voilà en gros et la nouvelle méthode de travail c’est d’avoir cette approche intégrée c’est de sortir d’une approche classique dans l’administration on fait les choses en tuyaux d’orgue est là l’idée c’est plutôt de partir de la personne de construire ce projet d’intégration l’intégration c’est un parcours s’est passé pas une assimilation ce pas perdre son identité c’est simplement être bien dans la société française en acceptant aussi de respecter les valeurs de la société française je pense à la laïcité je pense à l’égalité femmes hommes et à toutes choses qui font que français qui accueille son endroit aussi d’avoir généré la demande pour que les réfugiés soient insérés dans la société française qui respectent nos valeurs. Alors ça sera les bas les associations qui depuis des décennies en à 2800 dans le champ sanitaire et sociale donc c’est le cas c’est le vecteur de d’actions puisque l’état ne fait pas lui-même donc cédé sont ces associations qui sont en contact avec les personnes mais la démarche aussi elle est aussi de de transformer en termes d’échelle jeparle souvent de faire deux ont fait de la dentelle avec des personnes vulnérables comme les réfugiés et là je parle de dentelle industriels et pour faire de la dentelle industriel dans un
process plus systémique donc on n’utilise plus aujourd’hui il faut aussi que les citoyens soient mobilisés et je vais donc monter des applications sur smartphone de proximité dans les territoires donc c’est pasquelque chose qui va partir de paris c’est de recenser j’ai une heure a consacré une demi journée je suis retraité je suis en activité mais là j’ai je peux consacrer une heure je peux accompagner quelqu’un une activité sportive à l’activité culturelle je peux participer à d’alinghi stick et donc c’est aussi de renforcer le travail des associations on viendra peut-être sur le rôle des collectivités locales je pense que c’est important aussi de mobiliser les citoyens eux mêmes c’est à dire que on est dans une période d’inquiétude de la population par rapport aux migrations et je pense que le meilleur moyen de démontrer encore une fois que on est plus sur une richesse que sur une peur ou des risques c’est de mobiliser je vois encore une fois qu’à chaque fois qu’on ouvre une lieu d’accueil on a au départ des résistances mais dès que les personnes sont là et se créent des relations
humaines et en alsace par exemple dans un petit village alsacien la personne qui était la plus hostile personnes âgées est devenue dans le village papa gâteau pour les réfugiés parce que il s’occupe des enfants il les emmène à des activités donc je pense que l’engagement citoyen c’est aussi un élément de mobilisation démocratique deux de retrouvés l’hospitalité et donc de lever nos peurs alors la loi était projet de loi puisque c’est pas encore totalement adopté et on
va passer donc à la commission mixte paritaire on a rajouté dans le titre de la loi j’ai proposé à la rapporteure du texte d’ajouter intégration réussie s’appelle l’ immigration maîtrisée asie l’effectif et on a rajouté intégration réussie donc
l’objectif du gouvernement au travers de ce texte était de renforcer les mesures qui permettent le contrôle des flux et qui renforce aussi la maîtrise de la demande d’asile en l’accélérant aujourd’hui avant l’arrivée de ce gouvernement n’était sur des délais d’instruction des dossiers de 21 mois et là on est revenu à des délais de 9 10 mois donc la loi permet de renforcer la d’améliorer le processus de demande d’asile est en même temps sur l’intégration qui n’est pas quelque chose qui relève de la loi mais plutôt du pouvoir réglementaire ou d’un plan avec des moyens budgétaires c’est ce qui était décidée par le gouvernement mais néanmoins au delà du titre il ya un certain nombre de deux articles du texte
de loi qui précise encore une fois la mobilisation des acteurs pour l’intégration réussie des personnes à qui la france accorde le statut donc la loi était l’objet de nombreuses controverses mais néanmoins elle est sur la même ligne que ma mission c’est à dire une ligne qui peut parfois être une ligne de crête mais entre des mesures de fermeté et de régulation des flux migratoires et en même temps des mesures d’intégration des personnes à qui la france accorde le statut et qui jusqu’à présent n’était pas forcément bie bien insérée dans la société française on va le faire avec des stratégies développées sur dans les territoires c’est à dire que je crois l’avoir déjà dit c’est pas depuis paris qu’ on va organiser une intégration qu’on va organiser des parcours d’intégration donc je vais j’ai commencé je suis allé déjà à bordeaux à strasbourg je vais travailler avec l’ensemble des grandes métropoles françaises à la déclinaison territoriale de cette
stratégie nationale pour cela le gouvernement a mis des moyens budgétaires donc je vais pouvoir discuter les collectivités avec des moyens que ce soit en termes d’ingénierie de projet au maintien d’actions concrètes sur le français l’accès au logement dans une mise en perspective aussi je n’ai pas dit en introduction mais on est dans le conte appelle le droit commun de l’action publique c’est à dire il n’y apas une politique de discrimination positive on ne fait pas plus pour les migrants qu’on fait pour les autres dans la dans la république donc on est sur des publics vulnérables qui ont des caractéristiques propres compte tenu de leur parcours de migration il peut avoir des problèmes de santé de santé mentale donc on va tenir compte de ces problématiques propres à ce type de population mais on va pas faire de politique coupe-file de politique dédiée donc le logement va c’est difficile pour l’ensemble des français dans les zones dites tendues donc il y aura pas de coupe il y aura du travail pour avec les bailleurs sociaux les propriétaires privés pour insérer les réfugiés dans le logement mais comme tous les autres publics vulnérables c’est ça le message qui me paraît le plus important c’est de ne pas laisser penser ce qui circule sur les réseaux sociaux que on en fait plus pour certains que pour d’autres donc voilà il faut pas opposer les publics et ce que je voudrais encore une fois c’est qu’au travers des collectivités locales on est cette action de proximité d’explication et que les français se rendent compte encore une fois que on est face à des personnes vulnérables que la france accueille et qu’il faut traiter dignement insulté française
alors les crs ce sont des acteurs centraux de la proximité de l’action sociale donc j’ai déjà en cinq mois fait une quinzaine de déplacements à chaque fois le ccs est présent il est présent soit en tant qu’acteur parce qu’il peut gérer lui-même des structures d’accueil de pour migrants mais la plupart du temps il va être acteur de domiciliation lui-même et acteurs de l’accompagnement vers l’emploi ou vers le logement donc pour moi en proximité il ya bien entendu les autres acteurs avec leurs compétences le département la caf tous les acteurs qui vont être sur l’accès au droit mais le ccs c’est un peu le point de référence du territoire les élus locaux
sont je le disais pour les métropoles mais je vais voir un travail avec l’ensemble des élus de proximité pour essayer de là aussi d’inverser unedémarche qui a été trop longtemps cesdernières années où l’état va repérer unlieux vacants et va le mettre unefamille à tel endroit le maire le découvre la veille ou quelques jours avant là je préférerais qu’on parte d’un recensement de collectivités volontaires d’élus qui ont envie de s’engager et de d’expliquer à leurs populations pourquoi ils le font et à ce moment là on aura une beaucoup plus grande chance d’insertion dès lors que le tissu local et bien entendu les ccs contribueront à l’accueil il faut il faut pas non plus parfois on me dit mais pourquoi vous mettez pas les personnes vous leur proposez pas d’aller en milieu rural mais s’il ya aucune activité économique si elle pas de solutions d’intégration durable par l’emploi ces personnes vont se retrouver dans des impasses c’est ce que l’allemagne a connu avec le grand nombre de personnes qu’elle a accueilli qu’elle a réparti dans des territoires ruraux et trois ans après si c’est trop éloignés de l’emploi les personnes non pas une intégration durable dans la société allemand donc voilà je voudrais tu sur ce travail de dialogue avec les collectivités locales de co construction c’est un sujet difficile mais je vois pas pourquoi si on met de l’intelligence et de la proche républicaine on n’arriverait pas à trouver des solutions.


Accueil et intégration des réfugiés - Interview d'Alain Régnier

Dans la perspective de l’adoption de la Loi Asile et Immigration, l’UNCCAS a rencontré Alain Régnier, délégué interministériel à l’accueil et à l’intégration des réfugiés. Présentant les objectifs de la loi, il explicite également le repositionnement du parcours…