La pratique sportive comme levier d'intégration des réfugiés

Activité fédératrice qui permet de dépasser les barrières linguistiques, la pratique sportive est un levier précieux au service de l’intégration des personnes réfugiées, qu’il s’agisse de l’insertion professionnelle, d’une bonne santé physique et mentale, du renforcement du lien social ou encore de l’apprentissage de la langue.


La DIAIR soutient des actions d'intégration par le sport

En ce sens, la DIAIR soutient des acteurs associatifs de l’accueil qui favorisent la pratique sportive des personnes réfugiées (Kabubu, le Dahlir). Elle entretient également des liens avec des acteurs du monde du sport (Fédération française de football, Paris 2024, Les Clubs sportifs engagés, …) pour renforcer la connaissance du public réfugié et de ses spécificités.

Le programme de service civique Volont’R permet aussi à des jeunes réfugiés de s’engager dans la société française à travers le sport pour permettre à d’autres, plus âgés ou plus jeunes, de pratiquer une activité sportive.


Le sport comme outil d'insertion professionnelle

Le sport est aussi un précieux outil pour favoriser l’insertion professionnelle. De nombreux métiers du sport sont porteurs de sens et le secteur est en forte recherche de personnel (éducateur sportif, maître-nageur…). Comme pour d’autres personnes éloignées de l’emploi, ces professions représentent de vraies opportunités professionnelles pour les personnes réfugiées.

La pratique sportive est aussi utilisée dans des méthodes innovantes pour contourner les modes classiques de recrutement, inadaptées aux personnes éloignées de l’emploi. En témoignent les opérations « Des stades vers l’emploi », organisées par le service public de l’emploi. La Diair mène avec Pôle emploi des expérimentations pour favoriser la participation des personnes réfugiées à ces événements de recrutements inclusifs et continuera de soutenir le sport comme outil « pour » rendre plus rapide l’insertion professionnelle des personnes réfugiées.