Messieurs Gilles Trapenard, maire de Lalizolle et Maurice Deschamps, 1er adjoint.

Cet article fait partie d’un témoignage croisé sur l’accueil et l’intégration de réfugiés réinstallés à Lalizolle. Vous pouvez retrouver le témoignage de Viltaïs qui accompagne les personnes et celui d’une des familles accueillies.

Monsieur Gilles Trapenard, est le maire de Lalizolle dans le département de l’Allier (03). Il a accueilli sur sa commune des familles accompagnées par Viltaïs dans le cadre de la réinstallation. Il a répondu à deux questions :

Selon vous, est-ce que la population a changé son regard vis-à-vis des réfugiés ?

« Le changement est assez peu sensible. Finalement les gens qui étaient favorables à l’accueil sont satisfaits, et ceux qui ne l’étaient pas, ne le sont toujours pas. Les premières familles accueillies étaient francophones et cela a permis de créer un petit dialogue avec la population.

Mais depuis, aucune famille arrivée sur la commune n’est francophone, et sur un petit village comme Lalizolle, cela est un frein à l’intégration ».

Que diriez-vous aux autres maires de France sur l’accueil de réfugiés et particulièrement dans le cadre du programme de réinstallation ?

« Je dirais « Allez-y à 100% ! »

L’accueil de familles réfugiées est un acte moral, et même si nous rencontrons des difficultés avec la non maitrise de la langue, nous n’avons aucun regret.

Je leur conseillerais aussi d’introduire les familles de façon naturelle. De simplement communiquer avec les habitants, de les informer de l’arrivée de familles, comme si celles-ci étaient françaises. Sans distinction.

Si c’était à refaire, nous le referions ! »

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