Ce vendredi 12 avril 2019, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal a annoncé lors d’une visite à l’Université de Strasbourg et en présence d’Alain Régnier (Délégué interministériel – Diair), que 2 000 étudiants réfugiés pourront bénéficier de bourses pour la rentrée prochaine, avec le concours du Réseau des migrants dans l’enseignement supérieur (MEnS).
Cette mesure, dont le coût est estimé à environ 8 millions d’euros, s’adresse aux étudiants inscrits dans les formations « DU (diplôme d’université) passerelle – Étudiants en exil » destinées à favoriser l’intégration des étudiants réfugiés.
« L’un des enjeux majeurs des étudiants en exil est de pouvoir commencer ou reprendre des études dans des conditions décentes, avec une véritable perspective d’insertion professionnelle et sociale« , a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, citée dans un communiqué.
« En ouvrant l’accès à l’ensemble des dispositifs d’aide qu’offre l’État, nous augmentons les chances de succès » de ces étudiants, a ajouté Mme Vidal, qui devait s’exprimait en fin de matinée à Strasbourg.
Actuellement, environ 1 500 étudiants étrangers – souvent non francophones et qui ont dû fuir des pays ravagés par la guerre ou les conflits – sont inscrits à ce diplôme.
Or, paradoxalement, ce DU ne fait actuellement « pas partie des formations éligibles aux aides sociales distribuées par le réseau des Crous », notamment les bourses sur critères sociaux, explique le communiqué du ministère. Ainsi, dès la rentrée prochaine, environ 2 000 étudiants pourraient bénéficier de ces bourses universitaires, délivrées sur critères sociaux.
Cette mesure vise donc à mettre fin à une situation absurde puisque « les étudiants réfugiés sont majoritairement inscrits » dans ce diplôme, précise son ministère.
Le nombre d’universités dispensant cette formation doit passer de treize actuellement à trente à la rentrée 2019, selon la même source.
Lire le communiqué complet du ministère de l’Enseignement supérieur ici.
(Source AFP)