Pour sa troisième édition, du 1er au 30 novembre 2019, le festival Visions d’exil de l’atelier des artistes en exil se saisit de la question de la langue et choisit de la mettre en relation avec la création artistique envisagée sous ses formes les plus diverses, en invitant des artistes d’ici ou d’ailleurs que l’exil traverse.

Le festival se déroule chez ses lieux partenaires : au Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, au Musée national Eugène-Delacroix, à la Cité internationale des arts – Site de Montmartre, à la SACD et à Salle Principale, à La Dynamo de Banlieues Bleues, à Paris et à Pantin, et un prolongement jusqu’au Lieu d’Art et d’Action Contemporaine (LACC) à Dunkerque.

Retrouvez le programme détaillé ici. Tous les événements sont gratuits sauf indication spécifique.

L’exil, qui déplace les corps et tant d’autres choses avec eux, est paradoxal, il est perte et libération, entre douleur et émancipation.

Pour qui en fait l’expérience, il faut, une fois passées les frontières, franchir les barrières linguistiques. Son exil en est redoublé, et d’autant plus quand il lui est impossible de partager sa langue ou ses langues d’origine. Parler dans celle d’autrui c’est se mettre à distance, ailleurs et autrement.

Exil et changement de langue, ou de façon de parler une langue, mettent à l’épreuve la production des artistes, dont les intérêts, les pratiques, les médias et les modes d’expression en sont, consciemment ou à leur insu, modifiés. Leur langage artistique se restructure et se renouvelle. Il arrive aussi que la déterritorialisation favorise des vocations insoupçonnées.

Ouvrez-vous à de nouveaux langages !

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